« C’est la force de la musique qui me donne la vitalité pour défendre des valeurs de partage. »

Art et soin

L’art a vocation d’enrichir les capacités de l’individu et de développer son sens de l’ouverture au dialogue au sein de la famille et de son entourage. S’il peut permettre de se réconcilier avec soi même, c’est aussi un moyen de favoriser le lien social.

Mon approche de la musicothérapie s’appuie sur mon expérience en milieu associatif dans le cadre d’une coopération avec la fondation Raoul Follereau lors de « la journée mondiale des lépreux » à Bobo Dioulasso au Burkina Faso, et surtout en milieu hospitalier à l’hôpital George Sand à Bourges auprès de personnes atteintes de handicaps physiques ou mentaux, en particulier auprès d’enfants autistes et d’adolescents présentant des troubles du comportement et de la personnalité.

Je me suis toujours attaché à leur faire oublier leur différence, à leur faire prendre conscience de leur force intérieure par la valorisation de leur propre corps et de leur mental. Mes interventions se veulent respectueuses de l’énergie et de la perception de chacun. C’est pourquoi je suis attentif à la personnalité, à la singularité et aux réactions de chaque personne. J’attache aussi beaucoup d’importance aux interactions au sein du groupe, l’échange entre les patients passe par un phrasé musical ou sonore, qui sert de fil conducteur dans le groupe.

Avec le son et l’effet de groupe, les corps et les esprits reprennent vie. Les bras se libèrent et la parole se débloque.

Toutes les musiques du monde pour soigner les maux du corps et de l’esprit

En Afrique, l’art a toujours eu une place centrale dans l’éducation comme dans le soin : il a une fonction sociale en « soignant » la société toute entière, et une fonction thérapeutique en soignant le corps et l’esprit. Le handicap n’y est pas un facteur d’isolement car les personnes handicapées sont toujours intégrées d’une façon ou d’une autre aux activités familiales et sociales. C’est toute l’originalité des sociétés africaines et c’est sur cette approche du handicap que se fonde ma pratique de soin.

J’utilise une très grande palette musicale : les accords diversifiés, les percussions, la sonorité de la kora et  du balafon, celle de la flûte  suscitent des réactions psychiques et corporelles différentes. J’utilise aussi la musique classique, le jazz, la musique de chambre, la musique électro-acoustique. Le choix de l’instrument et des accords dépend de la pathologie rencontrée et des prescriptions médicales. L’utilisation d’un lecteur CD est indispensable pour exploiter totalement la puissance et le pouvoir de la musique.

Mes ateliers de musicothérapie comporte en règle générale six grands axes : écoute de la musique, reproduction des sons et du rythme, danse et chant, expression corporelle et stretching, toucher des instruments à peaux, et enfin  relaxation et travail autour du silence.

Expériences professionnelles

De 1987 à 1994 : Centre hospitalier George Sand à Bourges, Service du Dr Jean Claude Martin, Chef de service, Dr Nadia Salle, praticien hospitalier.

De 1994 à 2012 : auteur compositeur aux Jeunesses Musicales de France, directeur artistique de l’ensemble « Contes enchantés d’Afrique ».

De 2012 à 2014 : Service de pédopsychiatrie au : Centre hospitalier George Sand à Bourges sous la responsabilité du Dr Hénin, médecin chef.

Novembre 2013 : intervenant au 4ème congrès National des équipes mobiles en Psychiatrie, à Bourges, à la demande du Dr Michel Hénin, pédo-psychiatre et d’Alain Vernet, psychologue-philosophe

« Mon engagement, c’est combattre la souffrance, l’ignorance et l’enfermement »

Je suis disponible :

Pour les séjours organisés par les structures professionnelles de soin,

Pour la formation d’étudiants en musicothérapie,

Pour les colloques sur la musicothérapie,

Pour toute personne intéressée par la découverte de la musicothérapie en Afrique.

 

 

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